Maladie génétique au traitement onéreux, la drépanocytose apparaît aux yeux de nombreuses personnes au Burkina Faso comme une fatalité, un coup du sort. La drépanocytose est une maladie grave, un problème de santé publique qui affecte un grand nombre de familles au Burkina Faso, où elle tue plusieurs personnes, notamment les enfants de moins de cinq ans. Des données parcellaires datant de 2017 établissent que, sur 100 000 nouveau-nés, 600 sont drépanocytaires homozygotes SS et 1 150 doubles hétérozygotes SC. Enfin, 7 150 sont des porteurs du trait drépanocytaire (AS) ; donc une incidence annuelle d’environ 2% des naissances par an. La fondation KIMI inscrit la lutte contre cette maladie dans sa liste de priorités.
C’est ainsi qu’elle contribue, en collaboration avec le Comité d’initiative à la lutte contre la drépanocytose (CID) et l’Association nationale des parents d’enfants drépanocytaires, à la mise en oeuvre d’un vaste programme d’information, de sensibilisation et d’encadrement des malades, surtout en ce qui concerne la prise en charge des complications de la drépanocytose.
KIMI mène inlassablement un plaidoyer en direction des ministères (Santé, Fonction publique, Education), laboratoires et groupes organisés pour faciliter l’accès des populations au dépistage et aux traitements et favoriser l’épanouissement des drépanocytaires à l’école et dans leur lieu de travail. L’appui aux associations pour acquérir les équipements nécessaires et le soutien à la formation des personnels à la prise en charge des complications constitue le dernier volet des activités de KIMI dans le cadre de la lutte contre la drépanocytose.